Je me suis levée de mauvaise humeur.
Non, ce n’est pas la pleine lune
Non, je n’ai pas mes ragnagna !
Non, je ne suis pas ménopausée !
Non, je ne suis pas enceinte !
Pourquoi, devrais-je entendre ce genre de remarque « à la c…», si je me suis juste levée de mauvaise humeur ?
Un homme de mauvaise humeur ne s’entend pas demander :
C’est la pleine lune ?
Ou
Tu es en andropause ?
Ou
T’as pas fait crac-crac, cette nuit ? Ta femme avait mal à la tête.
GRRRRRRRR !
On en revient à : t’as mal à la tête.
Un coup de boule, oui.
(Note de l’auteur : je fais 1m57, les gens sont souvent plus grands que moi, donc ce n’est qu’une expression décrivant mon état du moment, à ne pas prendre au pied de la lettre. Merci pour votre compréhension).
N’empêche tant de remarques sexistes. Pourquoi n’aurions-nous pas le droit de nous lever de mauvaise humeur et de râler contre le monde entier une fois de temps en temps ?
Il fait froid.
J’aurais dit la même chose s’il avait fait trop chaud.
Je n’ai pas d’eau chaude.
Ma chaudière est en panne et le chauffagiste ne trouve pas la solution.
Je n’ai pas eu mon café ce matin.
Mon cerneau marche au ralenti. Ou pas.
Marre des bouchons !
Mais cela me prend plus de temps de prendre le train.
Ils sont tous stressés, je fais éponge.
C’est la période de clôture.
La liste est longue, longue, longue. Donc je râle. Mais à aucun moment dans cette liste vous n’avez vu une raison liée à la lune, et tout le toutime du dessus.
Alors pitié, quand une femme râle, il y a, peut-être, je dis bien, peut-être, des raisons autres que nos « hormones fluctuantes ».
Il suffit juste d’écouter et de se respecter.
« Voilà ce que je pense ».
Certes, vous ne pourrez probablement rien y faire, ou juste…
Proposer un café et un sourire accueillant.
Avec un peu de chance, la bonne humeur reviendra avec de la gratitude au fond des yeux, au lieu d’en rajouter une couche.
À bientôt. 😉
