Arthrite – Arthrose (2) : Les bienfaits d’une cure thermale

 

 

 

Pour qu’elle soit efficace, la cure est étalée sur 21 jours consécutifs.

Donc cela se prépare, surtout lorsque nous avons deux enfants, un mari, un chat, un travail et une tierce vie.
Première étape, trouver le lieu et les dates de disponibles, car certaines périodes sont plus que bouclées. Il existe plusieurs sites en France ou ailleurs exploités par quelques grandes chaines connues. J’ai choisi Niederbronn-les-Bains.
Parce qu’elle est dans ma région et facile d’accès.
Parce qu’au moment des réservations, elle avait encore des créneaux disponibles dans les dates que j’avais demandées.
Parce que le lieu de séjour me convenait beaucoup et que j’adore ma région.
Mais j’avoue que je partais très dubitative et pas vraiment convaincue des explications de mon médecin.


À mon arrivée sur place, j’étais très raide, le bas de mon dos verrouillé et j’avais du mal à monter les escaliers, les genoux gonflés et inflammés. Ma cheville droite pulsait comme un métronome au ralenti et ma main droite avait du mal à tenir un stylo pour écrire. Ce qui est, à noter, le comble pour un auteur. Un temps d’échange avec le médecin des thermes pour discuter de mon état, lui présenter mes différents scanners, radios et IRM, et les différents soins sont programmés.


Sur mon planning apparaissent des termes comme : bain et aérobain, bain océane et bain hydroxeur ; cataplasme d’argile ; paraffine des mains, modelage des mains ; douche spinale, douche pénétrante ; séance piscine et jet, marche en bain local.

Pourquoi pas, sachant qu’il existe encore d’autres soins dont je n’ai pas eu le privilège de tester.

Les bains, comme le nom l’indique, sont des séances en baignoire avec pleins de bubules différentes en fonctions des jets, des couleurs. Très plaisant, je recommande.
Les douches sont des formes de jets, debout ou allongé, en fonction du type de douche. Je recommande aussi.
La marche en bain local, c’est marché en rond en passant d’un bain froid à un bain chaud. C’est la séance que j’ai le moins aimée. Potentiellement efficace, mais d’un ennui.

Les soins sont dispensés du lundi au samedi, dimanche jour de relâche. Ben, croyez-moi, je commençais le matin aux alentours de 8h et en fonction de chaque atelier qui prend entre 15 à 30 minutes, je cumulais 4 soins par jour. À 10h30 j’étais dehors et claquée. Le temps de me poser à une terrasse pour profiter du soleil du matin avant qu’il ne fasse trop chaud, un thé au lait pour me désaltérer, je rentrais au studio pour 11h30 et je dormais. Une sieste d’une heure 30 à 2 heures par jour. C’était affolant.
Je pense qu’il y avait aussi beaucoup d’heures de sommeil à récupérer.

Est-ce que cette cure m’a été bénéfique ?

Oui. Je me suis reposée. J’ai fait des nuits de 8 heures sans réveil douloureux, des siestes chaque jour pendant 21 jours.
J’ai une peau toute douce de la tête aux pieds.
Des cheveux malmenés par le souffre, cas cela ne tienne, vive le coiffeur et nouvelle coupe.
J’en profite avec des soins parallèles, spécial corps, soins des pieds, soins du visage.
J’ai profité de la cure pour me faire du bien et prendre soin de moi. Il était temps.

Le plus important me direz-vous ? Les articulations ?

J’ai retrouvé de la souplesse sur l’ensemble du corps, les lombaires se sont déliées, la pression sur le nerf sciatique s’est allégée, je n’ai plus de fourmis dans les jambes. Je plie dans les genoux et surtout je peux me relever sans porter l’effort sur mes bras. J’ai recommencé à marcher et je monte les escaliers sans m’accrocher désespérément à la rambarde.

Donc une conclusion très positive que je recommande à tous ceux qui hésitent, à tous ceux qui se laissent tenter, à tous ceux qui en ont besoin, ceux qui comme moi décide que cela suffit : Lettre à ma douleur.

À souligner, si les soins sont remboursés par la CPAM, le séjour, c’est-à-dire la chambre et le repas, reste à nos frais sauf exception, ce qui est normal, je pense.
On m’a dit : « vous verrez c’est un très joli coin, il y a de belles balades à faire et en face le casino ». Je n’ai rien vu, la première semaine je dormais après les soins. La deuxième semaine, j’étais toujours aussi épuisée.
Ne venez plus me dire que faire une cure thermale ce sont des vacances payées par l’assurance maladie. Oui, il y a toujours et encore des personnes indélicates ou jalouses. Vous savez quoi ? Ce n’est pas grave. Nous ne vivons pas pour eux.

Quand nous en avons vraiment la nécessité, la cure est plus qu’utile.
C’est un moyen de ralentir le processus et de limiter la prise d’antiinflammatoire et les conséquences secondaires sur notre organisme. Mon foie me remercie beaucoup.
Par contre, la cure à elle seule ne suffit pas. L’idéal est de comprendre comment une crise se déclenche pour ensuite prévenir les suivantes et les limiter. L’idée est de perdurer par des actions complémentaires et/ou parallèle les bienfaits de la cure le plus longtemps possible.
Comme j’ai toujours tendance à trop en faire, à me malmener, j’ai décidé de revoir ma vie et de changer mes habitudes. Priorité ma santé.

Merci à vous

A bientôt

(Note de l’auteur : Je ne suis pas médecin. Cet article est mon témoignage. Pour plus d’information, il existe des sites spécialisés plus techniques pour contenter la curiosité de tout à chacun).

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